Cercle
Maurice
Blanchard

Colonel Euchariste Grandvalet

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né à Piennes (1806-1864)

Le 9 novembre 2017, le Courrier picard contacte le Cercle Maurice-Blanchard, association historique de Montdidier, au sujet d’une plaque en cuivre gravée au nom du « Colonel Grandvallet », trouvée dans les Ardennes, par Jean Miser, exploitant agricole demeurant à Blanchefosse-et-Bay.
Des recherches en généalogie ont été entreprises par Jean Parvillé, généalogiste amiénois ; son travail a permis de retracer une partie de l’histoire familiale du colonel Grandvalet (1806- 1864).

Colonel

Né à Piennes, à quelques kilomètres de Montdidier, Nicolas Euchariste Grandvalet¹ était le quatrième enfant d’une fratrie de sept frères et soeurs.
Son père, Pierre Étienne Grandvalet, issu d’une famille de cultivateurs-laboureurs à Frestoy-Vaux (60), vit le jour le 2 août 1766.
Issu du milieu social relativement aisé que représentaient sous l’Ancien régime, les laboureurs, il se maria avec Françoise Félicité Lefèbvre, née le 17 juillet 1771 à Piennes.
Le couple se consacra au travail de la terre, mais à partir de 1827, les Grandvalet quittèrent la région de Montdidier pour s’établir à Paris.
On ne sait quel métier ils exercèrent, ni pourquoi ils abandonnèrent leur village ; les archives des recensements de Paris ont été détruites.
Nicolas Euchariste Grandvalet consacra sa vie à une brillante carrière militaire : il fut nommé colonel du 11e régiment de chasseurs à cheval
(devise : « Sire, voilà les bons »), sous Napoléon III.
Engagé lors de la colonisation, dans les manoeuvres de maintien de l’ordre en Algérie, il fut décoré de la Légion d’honneur pour ses actes de bravoure le 27 décembre 1861. Il décédera le 16 février 1864 à l’âge de 57 ans, à Mostaganem, une petite ville portuaire de la province d’Oran (Algérie).

Notre homme était un célibataire endurci ; il ne se maria pas et n’eut pas de descendance légitime. Parmi ses sept frères et soeurs, seule Madeleine Hortense Narcisse, née le 23 août 1808 à Choisy-le-Roi, survécut.
Étonnamment, à l’âge avancé de 52 ans, elle épousa Louis Armand Noblet, le 19 avril 1860 ; il semble que le couple n’eut pas de descendant.

Revenons dans les Ardennes : selon les archives, au XVIIIe siècle, une famille Grandvalet habitait le village de Bay.
Le temps a passé et malgré des recherches généalogiques, il apparaît aujourd’hui que plus aucune parenté n’existe dans ce village et alentours.
On peut penser qu’en 1864, après le décès du colonel Grandvalet, ses bagages, objets et vêtements personnels furent renvoyés par l’armée coloniale dans sa famille à Bay.
Les évènements familiaux ou peut être les bouleversements liées à la Grande Guerre firent que la malle du colonel fut abandonnée.

Colonel

La famille de Jean Miser, exploitant agricole à Blanchefosse-et-Bay garde précieusement la belle plaque en cuivre en souhaitant qu’un descendant du colonel Grandvalet se manifeste.

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