Cercle
Maurice
Blanchard

Jean Racine, tragédien à Grivillers et Montdidier

Catégorie : ,

Partagez cet article

Un de nos plus célèbres auteurs de tragédie classique, Jean Racine, est picard.

Sa famille est de la région de la Ferté-Million où son père était procureur. Il y est né le 22 décembre 1639. Après un passage au collège de Beauvais, des études de grec et de latin, il gagne rapidement Paris pour recevoir des cours de logique et de philosophie. Très rapidement son amour de l’écriture se fait jour, et il deviendra l’auteur classique que l’on connait. De cette carrière littéraire classique, retenons quelques œuvres, les Plaideurs, Bajazet, Mithridate, Bérénice, Andromaque, Iphigénie, Phèdre, et bien d’autres.
 
Notons au passage que notre auteur avait une attirance très prononcée pour les femmes, les actrices en particulier, et qu’on lui prête une vingtaine de maitresses, et au moins 17 enfants adultérins.
 
En 1677, après le succès de « Phèdre », il épousa le 1° Juin Catherine de Romanet, dont le père avait été maire de Paris, maire de Montdidier, trésorier de France à Amiens, et qui était propriétaire terrien à Grivillers.


Il n’y reste actuellement rien de visible, mais monsieur le maire, Remi Tassart, nous a montré le lieu où aurait subsisté pendant des siècles le porche de la propriété familiale. De ce mariage qui fut heureux nous dit-on, naquirent sept enfants, deux garçons et cinq filles qui reçurent des éducations austères.
 
Jean Racine est aussi connu comme ayant été un des meilleurs historiographes du roi, titre qu’il obtint conjointement avec Boileau en 1677. C’est à ce titre qu’il suivit Louis XIV au cours de ses campagnes, à Gand, à Ypres, en Alsace, à Luxembourg.
 
Montdidier peut aussi s’enorgueillir de ce grand personnage par la présence sur son sol de la rue Racine, où Jean-André de Romanet qui fut maire de Montdidier, possédait une belle maison de pierres à pilastres cannelés, et par le lycée qui porte son nom.
 
Jean Racine meurt en 1699 des suites d’une tumeur du foie ; il est enterré en l’église Saint Etienne du mont. Son épouse, Catherine de Romanet lui survivra dans des conditions précaires, et mourra en 1735.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Adhérez à notre association !

En validant ce formulaire, vous acceptez d’être recontacté(e) par email / téléphone afin de finaliser votre adhésion à notre association. Vous pouvez vous désinscrire à tout moment sur simple demande.