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Blanchard

Les bénédictins (enseignement) à Montdidier dès le XIe siècle 1/8

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Texte Bertrand Privileggio, images Hugues Nicolas Neuville

Au Xe siècle, Heldwide (épouse de Hilduin Ier, comte de Montdidier, vivant vers 948) fait construire, à proximité du donjon, l’église Notre-Dame. On y vénère alors les reliques des saints Lugle et Luglien, deux frères irlandais, évangélisateurs de la Picardie. L’église Notre-Dame était aussi grande que l’église du Saint-Sépulcre. Elle fut détruite à la veille de la Révolution (1788-1789).

Le prieuré de Notre-Dame occupe le premier rang lorsqu’il s’agit des établissements qui existaient autrefois à Montdidier. Son origine, vers le IXe siècle, se confond avec celle de la ville.

Ces clercs sont au nombre de treize. Mais le relâchement dans l’exercice du service divin impose une réforme.

Les premières écoles sont tenues par des clercs placés sous la direction des chanoines de Saint-Augustin. L’enseignement a lieu dans la chapelle du château des comtes de Montdidier.

Celle-ci débute en 1080, le prieuré de Montdidier doit être rattaché à l’ordre de Cluny avec l’assentiment du roi Louis VI le Gros. Mais ce n’est qu’en 1130, que le couvent devient le prieuré Notre-Dame occupé par les bénédictins avec le consentement de Raoul de Vermandois, comte de Montdidier. Les bénédictins continuent l’enseignement dispensé précédemment par les augustins.

Au commencement, le prieuré n’est pas dans l’enceinte Philippe Auguste. Il en est séparé par un fossé avec pont-levis. Les murailles du couvent sont cependant insuffisantes ; aussi entre-t-il au XVIe siècle dans le plan général des fortifications de la ville.

En 1790, le prieuré fut fermé et l’on invita les moines à se séparer. Les précieuses reliques furent transportées du prieuré à l’église Saint-Pierre.

Le prieuré Notre-Dame était un des plus considérés du pays, à en juger par la qualité des personnes qui promurent sa réputation. Simon, le premier nommé parmi les chanoines, était évêque de Noyon, petit-fils de Henri Ier roi de France, et frère de Raoul de Vermandois, comte de Montdidier.

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